Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan intérimaire de riposte à Ebola, la Coordination nationale de lutte contre Ebola s’apprête à lancer un vaste programme d’essais vaccinaux antiviraux avec le japonais, Favipiravir et l’Interféron, déjà expérimenté au Liberia par le laboratoire américain GSK.
Cette campagne de vaccination va, en effet, toucher 20 mille volontaires Guinéens d’ici fin mars. L’annonce a été faite hier mardi à Conakry par le Coordinateur national de la lutte contre Ebola à la faveur de la conférence de presse qu’il a conjointement animée avec le président de la République.
‘’Le traitement avec la Favipiravir continue dans nos centres de traitements. Il y a un nouveau médicament que nous sommes en train d’essayer qui est l’Interféron qui va bientôt commencer’’, a déclaré le Coordinateur national de lutte contre Ebola.
Selon le Dr. Sakoba, ces vaccinations s’effectueront par échelles. On a fini de vacciner certains volontaires et dès les jours qui viennent, nous allons vacciner, en première ligne le personnel sanitaire pour diminuer, a-t-il indiqué, la propagation à son niveau. Nous allons vacciner par la suite, les contacts qui sont susceptibles d’être infectés afin de renforcer leur organisme pour pouvoir limiter le nombre de cas, a-t-il commenté.
En dehors du corps médical et des contacts, d’autres volontaires vont être vaccinés, a fait savoir Sakoba Kéita tout en précisant que ces essais vaccinaux toucheront 20 mille personnes d’ici la fin de ce mois de mars.
Pour sa part, le Conseiller auprès du Coordinateur national de lutte contre Ebola, Pr. Réné Migliany a martelé que ces essais vaccinaux qui visent à vérifier l’efficacité des vaccins testés, ne dispensent aucunement ces personnes qui recevront ces vaccins de l’observance des mesures préventives déjà édictées pour lutter contre Ebola.
Par ailleurs, il a fustigé de passage le relâchement collectif constaté au sein de la population dans le cadre du respect de ces mesures préventives.
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